(553) Kundry, (514) Armida , au sujet des désirs

Kundry par Rogelio d'Egusquiza.

(553) Kundry ou la maîtrise des désirs

(553) Kundry est un astéroïde de la ceinture principale. Il a été ainsi baptisé en référence à un personnage de l'opéra Parsifal de Richard Wagner, compositeur allemand.* Wikipédia

Période orbitale : 1 215 jours

Magnitude absolue : 12,2

Magnitude absolue (H) : 12.1

Famille d'astéroïdes : Famille de Flore

Excentricité orbitale : 0.11035

Groupe d'astéroïdes : Ceinture d'astéroïdes

Date de découverte 27 décembre 1904

Comme un certain nombre d'astéroïdes découverts par Max Wolf à cette époque (1904), il porte le nom d' un personnage féminin dans l' opéra, dans ce cas , de Richard Wagner de Parsifal, , à la fois femme sorcière et femme mortelle. .

(553) Kundry : Complexité de la maîtrise des désirs dans une approche de lessivage karmique.

L'opéra est basé sur l'épopée de Wolfram von Eschenbach.

Kundry une femme nommée désir in  http://richard-wagner-web-museum.com/kundry-une-femme-nommee-desir/

Kundry apparaît comme une des créatures les plus complexes de tout le théâtre wagnérien, la figure la plus déchirée, un "renversement" de la première Senta, la femme rédemptrice.

Kundry… mystérieuse, sans origine connue, avec des yeux lesquels voient tout et des oreilles que tout entendent, qui accompagne les chevaliers soit dans le salut ou dans la perdition. Elle qui traverse des continents, plans, dimensions ; destinée à faire des erreurs par le monde, en portant dans elle même la connaissance, c'est la serpent, la femme comme « Eva », celle du début.

Toujours prête à séduire, à aimer, elle a cru ainsi trouver la rédemption dans l’amour physique partagé, mais l’amour n’est pas cette puissance libératrice apportant le salut : il entraîne au contraire la chute de l’homme faible qui, s’abandonnant au désir, oublieux de lui-même et de sa mission, est alors plongé dans la douleur Kundry que sert les deux royaumes : du Graal à la Magie (noire) quand est réveillé la femme sauvage, la femme séduisante, la femme servante. C'est elle qui dominée par leurs désirs inférieurs, de nature sensuelle, qui incite les chevaliers à perdre le domaine de son énergie créatrice, et c'est seulement elle qui peut indiquer les chemins à Parsifal, qui est innocent jusqu'à connaître Kundry, quand elle fournit à Parsifal la possibilité de, à travers de la connaissance, transformer l' innocence infantile dans une pureté qui apprend le renoncement.

Le degré Sabian évoque «Une militante parle avec émotion de la cause qu'elle défend.» Réaction passionnée à une expérience nouvelle vécue au plus profond de soi-même.

Degrés de Janduz / Hitschler :

«Une femme, cheveux flottants, porte une liasse de bois sur son dos. On dirait qu'elle cherche quelque chose à terre. Dans la forêt, à ses côtés, un homme à deux têtes, chacune une expression différente.»

Introduite par Wagner, la notion de réincarnation qui est le caractère fondamental du personnage de Kundry, inexistant dans les légendes , confére à Kundry sa grandeur et sa complexité. Il en fait « un démon de l’univers », une créature pécheresse, condamnée à se réincarner pour expier jusqu’à ce qu’elle soit rachetée par un sauveur. Ainsi, le personnage de même que le drame prennent une tournure nouvelle et confirment la prévision de Wagner telle qu’il l’annonçait à Mathilde le 2 mars 1859: « Si jamais j’exécute ce poème, j’aurais fait là quelque chose de tout à fait original » .

Ses réincarnations étant achevées, ayant été rachetée, elle « tombe à terre sans vie » sans que personne ne fasse attention à elle. Cette femme maudite qui n’a cessé d’être l’image d’un mal que les hommes n’ont pu s’empêcher de désirer, est délivrée de l’existence. Ancienne et éternelle comme Vénus, elle a été mille femmes qui toutes ont poussé l’homme au péché. Toujours prête à séduire, à aimer, elle a cru ainsi trouver la rédemption dans l’amour physique partagé, mais l’amour n’est pas cette puissance libératrice apportant le salut : il entraîne au contraire la chute de l’homme faible qui, s’abandonnant au désir, oublieux de lui-même et de sa mission, est alors plongé dans la douleur.

Armida tombe amoureuse de Rinaldo, 1616 peinture de Nicolas Poussin

(514) Armida ou la non maîtrise du sentiment amoureux et les risques des artifices

(514) Armida : amour-haine, vengeance, sorcellerie, être envoûté, chagrin d'amour désespéré, faillite des projets.

(514) Armida est une planète mineure en orbite autour du Soleil . Selon le Catalogue des noms de planètes mineures et des circonstances de découverte , il est "nommé en l'honneur de la belle sorcière légendaire de Jérusalem livrée de Torquato Tasso (1544-1595).

 Elle est le personnage principal de l'opéra Armida (composé en 1777) de Christoph Willibald. Gluck (1714–1787). " (De nombreux autres compositeurs ont écrit des opéras "Armida" .)

Découverte par Max Wolf

Site de découverte Heidelberg

Date de découverte 24 août 1903

Période orbitale 5,32 an (1941,7 d )

Armide est un opéra de Jean-Baptiste Lully basé sur le poème de Torquato Tasso La Gerusalemme, liberata ( Jerusalem Delivered ). L'œuvre se présente sous la forme d'une tragédie en musique , genre inventé par Lully et Quinault.  (914) Armide est cependant nommée pour le personnage, qui est une magicienne, une sorcière. Pendant la première croisade, Armide prend au piège son ennemi le chevalier chrétien Renaud avec ses sorts magiques. Au moment où elle lève son poignard pour le tuer, elle se retrouve amoureuse de lui. Elle jette alors un sort pour qu'il l'aime en retour. De retour dans son château, elle ne supporte pas que l'amour de Renaud ne soit que l'oeuvre de l'enchantement. Elle appelle la déesse de la haine à restaurer sa haine pour Renaud, mais ne parvient pas à échapper à ses sentiments d'amour pour lui. La déesse condamne Armide à l'amour éternel. Avant qu'Armide puisse retourner à Renaud, deux de ses camarades atteignent Renaud et brisent le sort d'Armide. Renaud parvient à s'échapper d'Armide, qui reste enragé, désespéré et sans espoir.

Degrés Sabian ( Dane Rudhyar ):

«Une fête de Pâques.»

La capacité propre à toutes les grandes images socio-culturelles d'unir les membres d'une communauté en exprimant des sentiments altiers. Participation à une élévation spirituelle collective.

Degrés de Janduz / Hitschler :

«Un homme tombant à l'eau, les bras levés, appelle au secours, surpris par l'effondrement d'un pont. Plus loin, un homme court se jeter dans le fleuve.»

Par Elie Asto