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| Sainte Agnès guérit les malades , détail d'une toile du XVe siècle |
(118214) Agnesediboemia : Dévotion, sainteté, ordre des clarisses, miracle.
Nommé pour Agnese di Boemia (1211-1282), princesse Anežka de la famille Přemyslid. Après sainte Ludmila de Bohême (+921), grand-mère de saint Venceslas (+935), Agnès est la deuxième sainte de la dynastie des Přemyslides qui règne alors sur la Bohême. En 1233, elle établit un monastère de clarisses. Elle consacre sa vie à la charité et aux œuvres religieuses. Elle fonde un hôpital et deux couvents qui furent parmi les premiers édifices gothiques de Prague. Elle devient la première sainte d'Europe centrale à avoir été canonisée en 1989 avant la chute du mur de Berlin.
(5275) Zdislava : Générosité, vocation précoce, mariage difficile, partenaire violent.
Nommé pour Sainte Zdislava (1220-1252), canonisée par le pape Jean-Paul II en République tchèque en 1995, et qui est connue pour sa générosité envers les pauvres, et aussi l'un des premiers membres laïcs de l'ordre dominicain. Elle est la patronne de la Bohême, des mariages difficiles, et de ceux dont la piété est ridiculisée. La symbolique du degré de révélation nous parle de dévouement envers l'humanité.
(44613) Rudolf : Goût des arts et de la science.
Nommé pour Rudolf II von Habsburg (1552-1612), roi de Bohême et empereur du SaintEmpire, qui employa Tycho Brahe et Johannes Kepler comme astronomes de sa cour à Prague. Protecteur des arts et des sciences, mais aussi furieusement épris d'ésotérisme (son entourage fourmille d'alchimistes et d'astrologues), Rodolphe II offre une multitude de visages. Degré Hindou : Homme se débattant dans l’eau avec une passerelle brisée au-dessus de lui » Degré de trahison. Caractère porté aux erreurs de jugement. Spéculations ou associations néfastes. Sa vie est un passage d'empereur éclairé sans être brillant à un état dépressif proche de la folie, entre renaissance et déchéance, mais c'est en tant que soutien aux sciences et aux arts que l'astéroïde est nommé.
(6550) Parler : Urbanisme, métier du bâtiment, construction, parole.
Nommé en l'honneur de Peter Parler qui était un architecte et sculpteur Avec son père, Heinrich Parler, il est l'un des artisans les plus importants et les plus influents du Moyen Age. Plusieurs importants chantiers médiévaux tardifs, sont à son actif dont Strasbourg, Cologne et Nuremberg. Parmi ses œuvres les plus célèbres, on note la cathédrale gothique Saint-Guy et le pont Charles à Prague. Autre facette : Tout ce qui a un rapport à la parole et au bla bla.
(16709) Auratian : Violence y compris verbale, croyance déterminante.
Auratien est le saint patron de České Budějovice depuis 1670. Selon la légende, il était un soldat romain vivant au IIe ou IIIe siècle, exécuté pour sa foi chrétienne. Initialement enterré dans les catacombes de Calixte à Rome, sa dépouille fut transférée en Bohême en 1634.
(6768) Mathiasbraun : Sculpture, maitrise, succès.
Nommé pour Mathias (Matyáš) Bernard Braun (1684-1738), fut le sculpteur le plus important de la période baroque en Bohême. Ses œuvres bien connues sont des allégories des vertus et des vices du château de Kuks, situé dans un petit village, qui se trouve sur l'Elbe, avec pour principale caractéristique un bâtiment thermal baroque avec des sculptures célèbres de Matthias Braun qui sont protégés par la loi en tant que réserve monumentale. Degré Sabian : « Un maître instruisant son disciple. » Le transfert de pouvoir et de connaissances qui conserve l’esprit spirituel et créatif d’origine. Transmutation des faits quotidiens en intelligence.
(2523) Ryba: Musique sacré, misanthropie, solitude, tragédies.
Nommé en l'honneur du compositeur tchèque Jakub Jan Ryba (1765-1815). Dans le domaine de la musique sacrée, Ryba fut un compositeur prolifique avec pas moins de 90 messes, sept Requiem. Sa "messe tchèque de Noël », connue également sous le nom "Hé, Maître!" ("Hej, mistře!"), composée en 1796, est son œuvre la plus populaire, toujours jouée de nos jours pendant la période de Noël en Bohême. En 1790, il épouse Anna Legler. Il en eut treize enfants dont six moururent. Sur les dernières années de sa vie des conditions matérielles toujours plus difficiles, et l'incompréhension de son entourage le poussent à éviter la vie sociale. Il devint misanthrope. Il se suicide le 8 avril 1815, sans que nous en sachions la raison. La symbolique du point de révélation indique - Degré Hindou : « Une vieille femme assise sur un tabouret, les plis d’une robe l’enveloppant étroitement » Degré d’isolement. Sentiments égoïstes et jaloux. Misanthropie et risques d’abandon. - Degré Thébaïque : « Un hibou perché. » - Degrés Sabian : « La vie intime d'un homme est soudainement révélée.» Perspicacité psychologique. Dévoilement de mobiles cachés.
(453256) Gucevičius : Architecture, fonctionnalité, sobriété.
Nommé en hommage à Laurynas Gucevičius architecte polono-lituanien (1753-1798), représentant le courant du classicisme en Lituanie et en Pologne. Les caractéristiques de son style sont la monumentalité des formes et des volumes, l'harmonie de l'intégration dans l'environnement et le traitement spécial des formes architecturales antiques. Partisan de la fonctionnalité, Laurynas Gucevičius évite les décorations superflues. Symbolique Sabian : « Une fête de Pâques. » La capacité propre à toutes les grandes images socioculturelles d'unir les membres d'une communauté en exprimant des sentiments altiers. Participation à une élévation spirituelle collective.
(101721) Emanuelfritsch : Ferroviaire, randonnée pédestre.
Emanuel Fritsch (1874-1956), ingénieur ferroviaire tchèque de Prague, représentant régional du Club touristique tchèque, Il a travaillé bénévolement dans la construction et le balisage de sentiers de randonnée en Bohême du Sud
(8222) Gellner : Poésie, anarchie, sexe, alcool.
František Gellner (1881-1914), poète tchèque et anarchiste bohème. Pour le jeune Gellner, les « plaisirs de la vie » étaient le sexe et l’alcool, il écrivait librement sur l'ivresse, les prostituées et la syphilis, rejetant les clichés pieux et le philistinisme de la classe moyenne, mais utilisant également l'ironie pour décrire son propre d’anarchiste bohème. Peu prolixe, un troisième recueil plus policé est paru après sa mort. Il aurait ouvert la voie à une poésie populaire tchèque et notamment la chanson de cabaret.
(3412) Kafka : Solitude, déracinement, cauchemar, absurde, oppression.
Nommé en l'honneur de Franz Kafka (1883-1924) vit en ermite dans la ville où il est né (Prague), la solitude pèse sur sa vie, comme il le confie dans ses carnets. Mais elle lui est nécessaire, car l’écriture est sa véritable compagne. Une compagne encombrante, exigeante, possessive, il laisse une œuvre, caractérisée par une atmosphère cauchemardesque, sinistre, où la bureaucratie et la société impersonnelle ont de plus en plus de prise sur l'individu. L'œuvre de Kafka est vue comme symbole de l'homme déraciné des temps modernes. Certains pensent qu’elle est une tentative, dans un combat apparent avec les « forces supérieures », de rendre l'initiative à l'individu, qui fait ses choix lui-même et en est responsable.
(14948) Bartuska : Message, avant-garde, communication artistique.
Nommé pour Josef Bartuška (1898-1963), était un poète, peintre, graphiste, photographe et enseignant tchèque d'avant-garde. Il expérimente également les photogrammes et les collages. Dans l'entre-deux-guerres, il appartenait aux artistes les plus importants du groupe artistique de bohême du sud, linie. Le degré de révélation en symbolique Sabian : une lettre non scellée contient des informations vitales et confidentielles : un message qui est ou doit être diffusé soit en l'écrivant, soit en le prononçant. Communiquer de manière confiante, insouciante et facile selon Lynda Hill.
A suivre ...
Elie Astro
Extrait thématique d'astéroïdes présentés dans "Le langage de la microastrologie " Tome 1 et 2
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