Sculpture de Cris Pereby |
Sila-Nunam en maison 4
En M4 Sila-Nunam me parle de dépendance. Cette dernière prendra des formes différentes, dépendance à sa lignée, à ses parents , au territoire de naissance, constitué d'éléments d'impermanence et de demande sécuritaire. Le travail de l'astéroïde va être une recherche de liberté dans la sécurité. Ce pourrait être le message de Sila-nunam dans cette maison, ou tout aussi bien la sécurité dans la liberté, ou encore poser une "naturalité de la dépendance voire de la codépendance".
Les goûts iront vers une volonté d'habitat harmonieux comme il est probable que les origines familiales le furent. Il y a vraiment un ressenti fusionnel avec sa famille et ce qui l'entoure, et dans ce désir poussé à l'extrême un risque possible de perdre en indépendance , en personnalité et plonger dans une sorte de soumission inconsciente jusqu'à la réalisation de l'équilibre harmonieux que Sila-Nunam propose comme point de départ vers une harmonie plus spirituel, la connaissance de soi comme fils de Dieu.
Possiblement aussi, un fort intérêt pour que l'homme vive en harmonie avec les autres êtres vivants , animaux, végétaux.
Les extraits des témoignages.
Anonyme 1
Je me retrouve dans la demande sécuritaire moins dans la dépendance (à ma lignée, à mes parents ou au territoire). Je trouve que ta définition « de liberté dans la sécurité » est la meilleure possible en ce qui me concerne : je hais ne pas me sentir libre (que ce soit en pensées ou en actions) mais je hais aussi ce qui en résulte de fait : l’insécurité (pas ou peu de famille, de stabilité affective, amicale, de solitude trop prolongée)… Je me sens souvent dans un paradoxe que je mets souvent allègrement sur le dos de mon côté uranien (et c’est sans doute vrai à 90%) mais Sila-Numan rajoute donc à ce sentiment de parvenir à conserver sa liberté tout en ne s’éloignant pas des autres et du monde, rester sur le fil est parfois difficile… Un funambule…
Pour le côté habitat harmonieux : j’aurai bien voulu être décoratrice architecte d’intérieur (le vrai métier hein pas les trucs de home staging à la con) mais j’ai loupé le coche (dépendance vis à vis de la volonté de ma mère que je fasse des maths, car les maths ça ouvre la voix à tout), donc ici la dépendance est une dépendance non pas affective, elle est plutôt morale. Elle a d’ailleurs découvert sur le tard que j’étais très douée (elle avait évoqué sa surprise de ce don chez une psychothérapeute)…
La soumission, je n’irai pas jusque là en ce qui me concerne même si vu de l’extérieur ça pourrait le laisser penser, je dirai plutôt un ressenti d’appartenance, et plus je vieillis plus il est fort malgré le fait que tout le monde soit décédé dans la famille, je suis fière et de plus en plus fière de ma famille, de son comportement, de ce qu’elle a essayé d’être et de faire et du coup, être dans cette lignée ne me dérange absolument pas, bien au contraire, je le revendique clairement !!! Mes grands parents étaient résistants, mes parents étaient anti-boomers, et moi je suis anti-Europe et Macron et consorts… T’auras compris l’idée…
La connaissance de soi (et à travers moi, de l’être humain en général) est le propre de tout mon thème : je suis très avancée dans ce domaine même si, en toute humilité, il reste encore énormément à faire, et donc le côté « fils de Dieu » m’échappe encore… Je patauge encore dans la semoule malgré mon Neptune culminant (n’oublions pas que les maîtres de mes mutables sont en conjonction étroite et en carré, dans un imbroglio de fil à démêler et qu’est ce que je déteste quand les fils s’emmêlent - déjà les longes de mes deux chiens quand elles s’emmêlent je peste, alors la spiritualité 😂)
Une funambule dont les fils sont emmêlés mais qui continue d’avancer à l’aveugle sûre des ondes positives que sa famille envoie…
Oui à fond pour l'harmonie avec le vivanrcar je suis capable de pleurer quand un papillon se tue sur mon pare brise, je fais tout ce que je peux si j’écrase par mégarde un escargot, je laisse les ronces envahir mon jardin, etc… Pour moi c’est du vivant, c’est pas un truc qui nous est utile ou pas, nous humains, même le « nuisible » doit vivre sa vie . Evidement, je fais partie de la PA (protection animale), comme je peux j’aide chiens, chats, hérissons, … Et les personnes qui, aussi, leur viennent en aide et je supporte de moins en moins les personnes qui n’ont pas ce même était d’esprit
Anonyme 2
Ma famille d'origine était très dysfonctionnelle. Mes parents ont mal vécu, mais ils ne se sont jamais séparés. Ma mère avait 22 ans de moins que mon père. Dans ce contexte, je suis né à une époque où elle voyait encore une chance de se séparer de lui. Après ma naissance, elle était en effet « collée » à lui.
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