Le "Viale dei Cipressi" (avenue des cyprès) à Castagneto Carducci, Italie.(Wikipedia) |
(8656) Cupressus est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Wikipédia
Période orbitale : 1 824 jours
Date de découverte : 16 août 1990
Magnitude absolue : 13,4
Groupe d'astéroïdes : Ceinture d'astéroïdes
Découvreur : Eric Walter Elst
Lieu de découverte : Observatoire de La Silla
Positions de Cupressus (Cyprès)
Date Long
16 Aug 1990 12 pi 54 Rx
LES DEGRES HINDOUS
Degré de Protection.
« Un cercle dans un cercle ».
Existence limitée par une autre, bonheur dans le mariage.
LES DEGRES SABIANS
Pouvoir de la volonté.
« Une épée ancienne, émoussée par des assauts répétés, est exposée dans la vitrine d'un musée ».
Par
l'exercice effectif de sa volonté, un homme consacré peut devenir un
symbole de courage pour tous ceux qui suivent ses traces. Source : http://www.astrocours.be/Les-degres-symboliques.html
8656 Cupressus : vie éternelle, longévité, toxicité, protection, noblesse, liberté, tristesse, larmes, destin, volonté
Nommé en référence au
Cyprès dont la symbolique est depuis bien longtemps, au moins
l'antiquité grecque, celle de la vie éternelle : son feuillage est
toujours vert, avec toujours des fruits, son bois, quasi imputrescible,
avec une odeur d'encens. Il est d’ailleurs nommé « l’arbre
de vie ».
C'est pourquoi il est utilisé pour la fabrication des cercueils des
papes, souvent aussi pour ceux des dignitaires civils ou religieux et
autres grands de ce monde. Autour des tombes, les cyprès étaient
généralement plantés par deux pour les adultes (couples) ou isolés pour
les enfants.
Dans tout le midi méditerranéen, c'est « l'arbre des
cimetières », associé à la mort, d'où des expressions comme « dormir
sous un cyprès », c'est-à-dire être mort, et « le cyprès, on l'aime
mieux de loin que de près ». (1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Cypr%C3%A8s
On
retrouve la notion de couple- planté par deux- de mariage, de
protection évoqué dans les degrés hindous, ou et encore par Janduz :
Janduz : « Un homme et une femme chevauchent à pas lents, leurs chevaux
bien de front ; derrière eux, deux cercles concentriques l’un d’en
l’autre » (2)
Le nom générique « Cupressus » est le nom latin du cyprès commun. Ce nom dérive de « Cyparisse », personnage de la mythologie grecque, fils de Télèphe, qui fut changé en cyprès par Apollon. Ovide, dans ses métamorphoses nous conte que Cyparissos se métamorphose en cyprès, de chagrin d’avoir tué par erreur son cerf apprivoisé. Apollon assiste à sa fin funeste et lui dit « Je verserai sur toi des larmes. Tu seras le compagnon de la douleur ». Dans tout autre registre, la passion flirte avec la mort, puisque la flèche d’Eros était faite de bois de cyprès. D’ailleurs, dans l’astrologie celtique, le cyprès est un amant passionné qui ne peut être satisfait. (3)
"... chez les Grecs et les Romains qu’il était en rapport avec les
divinités de l’enfer ; il était considéré comme l’arbre des régions
souterraines et de ce fait était lié au culte de Pluton, dieu des enfers
et c’est sans doute pourquoi il orne depuis toujours les cimetières"... (3)
La plantation de cet arbre au milieu du désert devint une tradition chez
les Iraniens. Pour eux, le cyprès fait parmi des éléments qui
symbolisent le Bien et qui contribue à la lutte perpétuelle contre le
Mal ...En outre, le cyprès fait partie des arbres qui ne donnent pas de
fruits. Etant dégagé de toute dépendance à une quelconque production, il
est aussi un symbole de liberté et de noblesse. Selon l’expression de
Sa’di : « On reconnaît tout arbre à ses fruits, tout bon arbre porte de
bons fruits, tandis que le mauvais arbre porte de mauvais fruits, il est
donc tronqué. Pour le cyprès, ce n’est pas pareil. Il est toujours
heureux de ne pas donner de fruits. Il est indépendant et libre ». Cette
qualité a été également soulignée dans ces vers : " Si tu peux, sois
généreux comme le dattier ! Sinon, sois libre comme le cyprès [11]
(Sa’di Shirâzi, 1210-1292) (4)
Une flemme immortelle et sacrée,
En Extrème-Orient, il symbolise, là
encore, l’immortalité. En Chine, le cyprès est un arbre yang dont les
graines permettent à l’homme de vivre plus vieux. Selon une légende,
s’enduire les talons de sa résine permettrait d’alléger le corps et de
marcher sur l’eau. Au japon, le cyprès (hinoki) servait à construire les
temples shintoïste et à fabriquer les objets de culte. (5)
Figure emblématique de la Provence à Florence,
Arbre
symbolique de la Provence, il est souvent planté en sentinelle près des
lieux sacrés ou stratégique : cimetières, oratoires, croisées de
chemins, entrées de propriétés. Également planté en haies brise-vent, il
délimite de façon caractéristique les parcelles agricoles.Déjà,
dans la composition des jardins romains, persans et égyptiens, son
allures fastigiée et décorative lui concédait une place d’honneur. Il
est un élément incontournable du paysage méditerranéen. (5)
On dit, (en Provence) mais que ne dit-on pas, que cette symbolique daterait des années 1980 et que cela ne serait que pure invention des syndicats d’initiatives et des notaires, (voyez-vous ça !) pour « aguicher » des acheteurs parisiens et leur vendre les mas. Je préfère quant à moi, penser que nos ancêtres qui avaient le sens de l’hospitalité voulaient faire savoir aux voyageurs que dans cette maison on pouvait boire et manger (pour les 2 cyprès) et qu’on pouvait même y dormir symbole du 3e. ( L’Eau, le Sel, et la Farine, soit l’accueil et le partage).On dit aussi, çà et là mais que ne dit-on pas, que c’était aussi un signe religieux : Deux chez les Protestants,Trois chez les Catholiques, image de la Sainte Trinité
Mais aussi que c'était utilisé comme un signe commercial : Un seul annonçait un cabaret ou une taverne, Deux, que l'on servait à boire et à manger, Trois, que l'on pouvait également y dormir. (7)
Mais aussi que c'était utilisé comme un signe commercial : Un seul annonçait un cabaret ou une taverne, Deux, que l'on servait à boire et à manger, Trois, que l'on pouvait également y dormir. (7)
Le saviez-vous ?
C’est
la silhouette du cyprès courbé par le vent qui à inspiré les motifs des
tapis persans et des tissus indiens. Cet élément décoratif, dit
cachemire, a également été repris au XVIII e siècle sur les tissus
provençaux. (5)
L'idée de protection se retrouve dans les couronnes de cyprès que portaient les officiants aux rituels consacré à Pluton ce qui n'enlève rien à une autre interprétation : L'un des attributs qu'on voit le plus souvent auprès de lui, c'est le
cyprès, dont le feuillage sombre et lugubre a toujours semblé consacré à
la mélancolie et à la douleur. Ceux qu'on lui dévouait en étaient
couronnés, et les prêtres de ce dieu portaient toujours des vêtements
parsemés de feuilles de cet arbre. Dans le nombre des plantes qui lui
étaient consacrées, outre le narcisse, la capillaire et les feuilles de
l'ébénier, on distinguait encore le le satyrion, plante que les anciens
nommaient sérapion, parce qu'on la plaçait sur les autels de Sérapis, le
même qu'Hadès. (6)
Par Elie Astro
Liens :
(5) - Le petit livre des arbres, édition Rybal
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