NESSUS MAISON 12
L'enfermement, la transversalité d'amnésies possibles, des ombres, des voiles.
En maison 12 , Nessus affectionne les lieux fermés, hopitaux, pensionnat qui proposent un cadre privilégié au developpement des traumas, des chocs psychologiques qui peuvent concerner tous les domaines de la vie et prendre diverses formes. (1)
Nessus, une partie de nos Ombres est particulierment puissant dans cette maison et promet un vécu "empoisonné" pendant une premiere partie de vie (des fois plus). Bien sûr, nous allons retrouver des notes clefs, des mots et des maux clefs : les abus, les secrets, la soumission, le sexe, des dérives, des phantasmes sont possibles, le subconscient voire le karma etc ... (2)
Les traumatismes peuvent rester très longtemps enfouis; mais après leurs révélations le soleil se lève enfin sur la vie du natif, une libération se produit même si les blessures restent profondément inscrites dans la mémoire, après libération de formes plus ou moins sévères d'amnésies. (3)
Les Hypothèses
(1) - L' enfermement, les lieux fermés, les ombres
AJ : " Un autre souvenir m'est revenu, nous n'avions pas le droit d'entrer dans la chambre des grands parents, ma grand étant très croyante et respectait toutes choses. Son grand christ sur sa croix accroché au dessus du lit me faisait peur car j'avais l'impression qu'il allait "me tomber dessus"; Donc j'étais sûrement sur ce lit !!! Je me souviens aussi des paroles de ma grand mère qui disait de mon grand père: "je préfère qu'il aille faire ses saloperies ailleurs qu'avec moi". C'est ce qu'il faisait quand il touchait sa paie de routier en prenant la moitié de son salaire et allait voir d'autres femmes.
LB: " Pour la première hypothèse , ce qui me saute aux yeux, concernant le sexe et le secret (même si celui-ci était de Polichinelle): la seconde femme de mon père était une ancienne "prostituée de luxe", bien connue des milieux "huppés" de ma ville natale. Je ne l'ai évidemment pas su dans ma prime jeunesse, mais il a bien fallu, par la suite, "assumer" ce fait et en porter les stigmates...par "association". Nous (mon père, ma belle-mère et moi-même) avons également été mis au ban de ma famille paternelle à cause de ceci. Mais, j'ai pu finalement en faire une force [d'autant que ma belle-mère était quelqu'un que j'estimais grandement], par une sorte d'opposition au statu quo assumée. Ce qui pourrait également être vu comme le caillou dans la chaussure de Nessus est que, de fait, j'ai grandit dans un milieu que beaucoup qualifiaient "d'interlope", "louche"...mais il y avait beaucoup de phantasmes à ce sujet...et ceux-ci ont la vie dure. Il y avait en tout cas là une forte marginalisation et mise à l'écart de la "bonne" société".
Pour GM le ressenti de son enfermement est dans sa quête généalogique, la violence n'est pas physique elle est "mémorielle" enfouie, cachée. On touche à la dimension Karma : une quête de qlqchose qui est caché. Voici sa réponse : " Ton analyse est juste, la généalogie est devenue lentement, presqu'une obsession, puis orientée vers l'astro pour aller plus loin chez les ancêtres. Les mémoires issues de nos lignées familiales pourraient être engrammées dans nos cellules, et se transmettre entre génération .
MM : " Cette nuit je ne dormais pas et je sais ce que veut dire Nessus maintenant dans ma maison 12. J’étais enfant placé dans un institut et à 13 ans dans un HP, je sais maintenant. On me bourrait de médicaments depuis que j’ai sept ans… Ça ne fait que un an que je ne prends plus rien… Tes articles donne à réfléchir ! On m’a souvent hospitalisé quand j’étais enfant par deux fois, la première à sept ans pendant deux ans et puis de 14 à 16 ans…Dans les services HP quand tu étais à la Ddass à l’époque il valait mieux pas dire la vérité sinon tu te retrouvaisr là-dedans. Certainement je me sens trahi par un psychiatre quand j’étais enfant. C’est Elle qui m’a fait enfermer, pour elle ce que je disais était des mensonges, de la pure fabulation, je l’ai payé cher... la verité, c'était de la violence psychologique et j’ai été touché sexuellement".
IL : " Très petite, j'étais anorexique ( à l'époque, début des années 60, on n'employait pas ce terme). Les repas étaient une vraie souffrance et j'exasperais ma mère qui ne savait pas comment gérer. Tant que je ne finissais pas mon repas, je devais rester à table. Lorsque j'ai fait un travail en thérapie, bien des années plus tard, un souvenir très net m'est revenu. Ma mère quand j'étais nourrisson, m'atttachait sur la table à langer pour me gaver. Je sais que c'est vrai car elle me l'a dit. Par contre, j'ai su , lorsque le souvenir m'est revenu, que ce n'était pas la nourriture que je rejettais, mais son angoisse à elle de ne pas être une bonne mère. Elle qui avait été placée en nourrice dans une ferme normande et que l'on cachait pendant la guerre pour pas que les allemands l'embarquent comme basanée. quand ma soeur cadette est née et que me mère nous laissait seules le temps d'aller faire les courses, je m'enfermais dans un placard avec ma soeur. Sûrement pour nous sentir protégées.J'ai senti très très jeune que je n'étais pas le chouchou de ma mère et que je ne rentrais pas dans ses cases à elle.Je ne souviens que de qualificatifs négatifs à mon égard, mais pas réellement de violence physique, mais sûrement pas de tendresse. Quand j'ai eu 4 ans, on m'a envoyé à lacampagne pendant 6 mois car il fallait m'éloigner de la mer, car j'étais trop nerveuse. Je n'ai vu ma mère en visite qu'une fois et je me suis accrochée à elle comme une moule sur son rocher. A un moment, on m'a dit d'aller chercher un dessin que j'avais fait . Quand je suis revenue dans la pièce, elle n'était plus là. Cela a été très très douloureux pour moi. En 1965, on est partis en Martinique, changement de décor plus ensoleillé que leNord de la France, mais ma mère ne s'est pas adapté. Elle passait son temps à pleurer et moi, je passais mon temps dans les bouquins, enfermée dans les wc pour avoir la paix. J'ai développé un refuge intérieur bien à moi. La maladie était les seuls moments où j'existais à peu près à ses yeux. Je faisais régulièrement des crises d'acetone et j'ai été hospitalisée. Là j'étais un peu la star. Mais c'est là aussi que j'ai vu la mort pour la 1ere fois. Une petite fille de mon âge dans le lit à côté.
(2) - les abus en tout genre
AJ : " j'ai eu un grand père, avant l'âge de 2 ans qui m'a fait avaler son sperme dans.un cuillère à café. Après une séance de sophrologie, certains souvenirs sont remontés à ma mémoire. Je ne marchais pas bien encore et ma mère et ma grand mère partaient en courses avec mon frère aîné. Par contre, je m'exprimais pas mal; donc j'avais "cafté" et il avait dit les gamins mentent tout le temps. Il avait continué ses méfaits en me disant qu'il me donnerait une cc de confiture car je disais que ce n'était pas bon".
LB : " Au niveau "enfermement", sans rentrer dans les détails, une expérience de séquestration accompagnée d'une certaine dose de violence me vient en tête également.... Ah...autre élément d'importance qui aurait du me sauter aux yeux : en raison d'un passé trouble, voire troublé, j'ai coupé tout lien avec celui-ci... J'ai tout bonnement disparu, au sens propre, pour les personnes qui me connaissaient (famille, amis, etc) et je vis dans une grande "discrétion", pour ne pas dire autre chose. Je pense que cela peut avoir un rapport avec la maison XII (disparition...vie "dissimulée"). J'ai, dans le même registre, connu une période de clandestinité totale dans mon existence3.
GM : " Je ne connais pas de violence dans mes familles ( paternelle ou maternelle), J'ai épluché cette lignée. En ce qui me concerne j'ai une phobie des Armes Blanches sans raison. et dans la lignée paternelle de ma mère mon arrière Grand père qui était marchand de chiffon ( donc chiffonnier) est mort d'une façon etrange. et c'est un cabartier qui a déclarer son décès ! Il y a des années que je cherche à eclairer ce décès et je ne trouve rien. D'autre part fait étrange cette famille venue s'installer en Algerie n'avait aucun lien avec ceux resté en France, et avait même menti sur l'origine de leur département . Cette phobie d'arme blanche m’obsède depuis toujours,
Concernant MM, j'ai décidé de vous transmettre la quasi totalité de son témoignage que j'ai retranscris partiellement pour sa lisibilité.
MM : " Par la Ddass, on était placé dans des fermes, c’était plus facile et puis à l’époque, il y avait une assistante sociale par département. Une fois par an, on allait à la Ddass voir l’assistante sociale et j’ai du dire des choses et on m’a même (j’ai un document) traité de débile légère, c’est dégueulasse, on m’a placé dans un espèce de château pour enfants nerveux, épileptique etc... Dès l’âge de sept ans j’étais sous neuroleptiques. J’y ai passé deux ans. C’était à Néris les Bains dans l’Allier, j'ai été replacé après dans un foyer puis dans une famille d’accueil, ça s’est très mal passé et à l' âge de 13 ans, on m'a placée carrément dans un HP jusqu’à l’âge de mes 16 ans.
Dans les Fermes c’était pas chouette. En 69 il gagné 800 Fr. par tête d'enfant, c’est bande de bâtards!
Si j’ai peur la nuit c’est pas un hasard il faut voir où on m’a mis, j’étais dans l’Allier dans un petit bled à côté de Moulins. Je n’avais même pas le droit d’avoir un cartable, tu le crois ça! J’étais au fond de la classe, j’ai appris à écrire et à lire à huit ans. Si j’ai fait un burnout; ce n’est pas pour rien j’ai cru que j’allais me foutre en l’air plusieurs fois, tellement c’était douloureux à supporter ! Ce sont surtout les sévices psychologiques que je n’ai pas oublié. Dans les familles d’accueil j’étais habillé avec les vêtements usagés, quand tu vois quand 1969 ils avaient déjà une télé; une DS et une 2CV,c’était un luxe. On était montré du doigt quand je suis retourné en 2010, dans ce petit village de Luzygni, je suis tombé sur les personnes qui se rappelaient de ce qu’il se passait... On nous traitait comme du bétail et d’enfants assistés aussi parce que nos parents n’était pas apte à s’occuper de nous, on nous mettait dans ces structures de type ferme pour faire de nous des futurs ouvriers agricoles… Moi, je fais partie de l’époque où les petits de la Réunion ont été placé dans la Creuse, un scandale. J’ai voulu plusieurs fois contacter Karle zéro pour dénoncer tout ça.
Et dans les structures psychiatrique c’était pas mieux crois-moi ! Quand tu vois que le soir on était une vingtaine de gamine à poil, à attendre notre douche, on a de quoi être pudique et complexée ! Dix gouttes de Didiperon, sur la langue un neuroleptiques puissant et à 13 ans déjà du Valium. Et les piqûres du droleptan je crois ! Je me souviens très peu de mes trois ans à l’hôpital d’ Yzeures psychiatrique.
J’ai demandé plusieurs fois des comptes à la Ddass, je me suis même déplacé. On m’a dit c’est le pot de terre contre le pot de fer que mon combat étais perdu d’avance. En 2013 c’était trop, j’ai pété un Cable et j'ai été amnésique pendant quatre jours, j’ai cru que j’allais me foutre en l’air! J’ai eu un long suivi pendant cinq ans j’ai été reconnu Invalides j’en ai pris un coup au niveau santé. Pendant deux ans je ne ressentais aucune douleur du reste, j’ai eu une fracture pendant trois jours, je ne ressentais rien, c’est mon mari et mon médecin qui m’ont dit mais votre poignée est enflé !!! C'est la dernière fois que j’ai été dans un hôpital , j’ai été opéré le 5 novembre 2020, je leur ai mené une vie d’enfer, j’avais des crises d’angoisses. Et certains avaient des comportements .... du coup ils m’ont laissé repartir le lendemain matin à 8h30.
Pendant 50 ans j’ai pris des neuroleptiques c’est suite à mon accident où j’ai eu ma double fracture que j’ai voulu arrêter définitivement mes médicaments! Ça fait un an, que je n'en prends plus, j’ai pris du CBD à la place. Mon dernier petit caillou c'est sur un groupe de tarot divinatoire (FB) je demande un conseil pour placer de l’argent pour faire des petits. Comme par hasard, sur quelques mois pas mal de nanas sont venus vers moi, il y en a une qui m’a bouffé ma vie pendant pratiquement un an tous les jours, elle m’appelait trois à quatre heures tous les après-midis, elle se plaignait sans arrêt qu’elle était dans la merde et comme une conne; je lui ai filé 1000 €… Mais ça c’est bien fait pour ma gueule j’ai qu’à mettre des limites MDR !!!
IL : " En Martinique, ma mère, quand on avait pas école nous expédiait sur la savane, grand espace vert en plein coeur de Fort de France. Et là, vers 8 ans, un vieux monsieur, client de mon père, s'est pris d'affection pour moi. Il s'assayais a côté de moi, sur le banc public et tout en parlant, me glissait une main inquisitrice dans la culotte. Ce vécu là à été très destructeur pour moi. Car cet homme me montrait de l'attention, m'achetais des bonbons et des bd et me mettais la main dans la culotte. Je sentais bien que ce n'était pas normal mais je n'en parlais pas et j'aimais bien les bonbons et les BD. Jusqu'au jour, où il m'a amené dans sa voiture et a ouvert sa braguette. Je n'avais jamais vu cet horrible chose énorme. Il a voulu que j'embrasse ce truc. Là, j'ai refusé. Il m'a fait promettre de revenir le soir, ce que je n'ai pas fait. Je crois qu'il a dû m'embrasser sur la bouche car j'ai eu peur d'attraper un bébé. Personne n'a jamais rien su car je savais que si j'en parlais, c'est moi qui en aurait subi les conséquences. Ça m'a rendu ambiguëe par rapport à la sexualité. Je pistais mes parents qui prenaient de temps en temps des douches ensemble dans la journée et roucoulaient beaucoup. J'étais fascinée et inquisitrice. J'étais très attirée par les dessins érotiques et ce, assez jeune. D'ailleurs, plus tard, lorsque est venu l'âge d'une vie amoureuse, à 18 ans, mon premier rapport sexuel à été un viol (c'était à la fac). Je croyais retrouver un ami, c'était un violeur. Mais je crois qu'inconsciemment, j'allais vers des hommes pas très clairs. A partir de là, j'ai vécu une sexualité vide de toute sensation, mais je me servais du sexe comme d'une arme pour piéger les hommes. Mais j'avais une haine et un dégoût de moi même incommensurable. Une grande culpabilité ".
(3) - Se Réparer
-AJ : " Mon père ne ressemblait pas à ce grand père paternel, il était super gentil avec ses enfants, et dévoué. Ma grand mère maternelle croyait beaucoup aux tarots et je la voyais aller chez une voisine pour "tirer les cartes". Ma mère les tirait aussi et j'étais très attirée vers tous ces mystères. J'ai appris l'astrologie plus tard en cours du soir, très intéressant pour moi, se connaître soi même. J'ai passé mes trois premiers degrés de Reiki pour m'auto soigner et soigner mes parents à distance. J'ai fait du magnétisme (beaucoup de chaleur dans les mains) "mais pas les chevilles ". J'aime beaucoup la lithotherapie, j'adore les minéraux.... enfin beaucoup de choses...".
-Concernant la réparation, j'ai ouvert un dialogue avec LB car je voyais dans sa créativité la patte de Nessus, en d'autres termes son art comme moyen de dépassement et de sublimation des ombres de la psyché. Ici nous serions non plus dans la facette Neptune / spiritualité (au sens large) mais dans la facette Neptune / création artistique ...LB m'a dit : " J'aime assez à me présenter ainsi les choses : puisque je suis, plus ou moins, devenu ce que l'on peut appeler une "Ombre", j'ai décidé "d'embrasser" celle-ci pleinement ".
-A propos de GN mon sentiment était que Nessus encore à l'oeuvre cachait quelquechose, et je crois que notre fin de discussion fut assez révélatrice la voici :
- Moi :As tu ete malade jeune? Possible que tu aies vecu un trauma petite que tu as zappé et relié à une histoire de couteau , une grande peur ... en m12 ca peut etre occulté !
-GM : Oui excat . pas vraiment, si la diphtérie vers 2/3ans ..mais surtout ma mère a fait 2 tentatives pour fait une fausse couche, elle ne me voulait pas.
- Moi: Ca t'a empoisonné la vie que ta mere ne t'ai pas désirée?
GM : Oui et non. ce qui m' gonflait c'est qu'elle me disait toujours que j'étais une fausse couche ratée ! Enfin elle a commencé à me dire ça vers 15 ans. il n'y a que 4 ans qu'elle ne le dit plus. je lui ai dit qu'à mon age basta !
- Moi : Aurions nous trouvé la peur d'arme blanche , la peur d'être "avortée", la coscience du phoetus à un certain stade de developpement voire une conscience post natale, engendrant des peurs; En deux mots Nessus agent du côté "residu de bidet" et la peurs d'armes blanches.
GM : Donc j'arrete de chercher de quoi mon arrière gd père est mort ! j'aimerai bien savoir quand même pourquoi cette famille a menti sur ses origines. En tout cas j'ai bien aimé, grâce à toi, rencontrer les astéroïdes, ils m'ont confirmee que j'avais bien fait de me plonger dans la généalogie.
* je precise que sur cette maison 12, j'ai eu à faire (pas dans tous les cas) un certain travail de dévoilement en fonction probable de l'épaisseur de l'ombre ou du voile mémoriel.
MM : " Tu sais moi je suis une rescapé je ne me plains pas au contraire. Je vais avoir 57 ans et je trouve que je ne suis pas à plaindre aujourd’hui toutes ces difficultés m’ont plutôt grandi. Dans mon malheur, j’ai rencontré mon mari ,il y a 20 ans au travail et on est ensemble depuis 15 ans, c’est un homme extraordinaire . Très choqué, il a vu mon dossier à la Ddass et on a été sur lr lieu de mon enfance. En 2010 je suis retourné dans l’HP où j’avais été placé 40 ans plutôt, la plupart des gosses de mon âge sont IME. Je suis retourné dans le pavillon ou j’avais été hospitalisé. Mais tu sais je ne suis pas une victime au contraire. Chaque jour, c’est un apprentissage pour ne pas haïr et pour leur pardonner! C’est comme ça, c’était une époque mais quand tu vois que ce sont des gens qui ont fait la guerre! Je dis souvent àmon mari j’aurais pas voulu être en 40. Je m’en suis sorti ça rend plus fort même si des fois on se sent à part des autres…".
- IL : " Ce n'est que vers 30 ans que j'ai franchi la porte d'un psy qui m'a suivie pendant neuf ans, à raison de deux séances par semaine et qui m'a aidée à émerger.et paradoxalement, je ne lui ai jamais parlé de cette expérience de pedophilie que j'avais vécu dans l'enfance.
Si tu veux tout savoir, Elie, pendant de longues années, j'ai été très attirée par le porno. Incapable par ailleurs de vivre une sexualité épanouie. J'ai beaucoup simulé. Je suis avec le même homme depuis plus de 30 ans. Son désir sincère pour moi, m'a un peu libérée, mais j'ai toujours en filigrane l'impression que j'appelle "d'être la prisonnière dans la tour". A plus de 63 ans, j'apprend à aimer, à donner et non plus à prendre, à m'aimer aussi et à pardonner à mes parents victimes de leur propre histoire. Ma psychanalyse ainsi que l'astro ont été d'une aide précieuse pour ma reconstruction et aussi la spiritualité et mon maître spirituel ont ouvert mon coeur. Je sui bien plus heureuse aujourd'hui que dans ma jeunesse même si me reste le regret de n'avoir vraiment connu un véritable amour epanouissant avec un homme. Voilà, Elle, mon témoignage. Je crois que c'est la 1ere fois que je parle aussi clairement de tout ce qui précède...
Je vous remercie beaucoup pour vos témoignages et vos lectures
Par Elie Astro
Pour mémoire :
- https://microastrologie.blogspot.com/2022/02/a-propos-de-7066-nessus-introduction-au.html
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