NESSUS MAISON 4
Nessus en maison 4 pose le probleme de la violence au sein de la famille, y compris la violence sexuelle, la violence psychologique engrangée des la petite enfance, les themes d'incestes sont possibles.(1)
Au delà, il peut etre une trace à suivre evoquant des problèmes généalogiques liés à la violence (2).
Nessus pourrait parler de ce qui "empoisonne "la lignée mais au delà ce qui peut empoisonner la famille que vous créée adulte. (3)
Nessus pourrait dans cette maison expliquer le pourquoi de l'attirance que vous suscitez chez les personnes qui ont besoin de se confier aussi vers les métiers de l'enfance maltraitée (4)
- Les grandes caractéristiques et les extraits de vos témoignages
J'ai reçu des temoignages très riches, poignants, au moment ou je suis en train de rédigé, j'hesite entre un traitement methodique par compartiment et vous livrer les témoignages en entiereté... Ce que je peux affirmer, c'est que la violence est des plus fortement présente dans les temoignages.
(1) - La violence
Sol : " Niolence sexuelle non, mais violence verbale et physique oui : de la part de ma maman qui elle-même disait que sa maman avait été violente avec elle (ma grand mère) alors qu’avec moi c’était une crème la Grand mère (qui m’appelait d’ailleurs avec beaucoup de tendresse et très régulièrement ce qui ne m’agaçait même pas du prénom de ma mère quand elle me conseillait dans ma vie ou quand elle m’appelait pour manger)… Ma mère aurait du avoir trois enfants mais deux (des garçons) sont morts durant la grossesse et la seule qui est allée jusqu’au bout c’était moi, une fille, ce qu’elle ne voulait pas. Malgré le fait qu’elle a failli mourir pour m’avoir et moi aussi, depuis ma naissance j’ai toujours eu une sorte de rancoeur, haine, un truc pourri à la racine entre elle et moi comme si j’avais eu conscience immédiatement qu’elle voulait un garçon ou que je ne serai jamais à la hauteur de ce qu’elle projetait sur l’enfant idéal… J’ai pas eu non plus cette sensation d’avoir été souvent pris dans les bras et câlinée enfant sauf par mon père qui était le plus souvent absent (métier qui le faisait voyager à l’étranger durant des mois)… Durant les premières années de ma vie c’est un peu flou car je ne m’en souviens guère sauf que je sais que j’étais très colérique et très insatisfaite et que j’en faisais voir de toutes les couleurs à cette maman que j’exaspérai quoique je fasse…
AS : " Oui!!! Violence psychologique par ma mère!"
JP : " En fait, tout a été correct au début de ma vie jusqu'à 3 ans. Jusqu'à la naissance de mon frère (que j'adore et qui est un homme exceptionnel qui en a bavé lui aussi d'une autre façon avec mon père). Ensuite, les choses ont changé. J'étais vive, je réfléchissais vite, ça allait vite dans ma tête et tout donc on me considérait comme une enfant turbulente, on me punissait souvent parce que je répondais, on m'insultait de « commère, vieille vache etc... » et il me tapait souvent (baffes en pleine figure, martinet, ceinture)... En classe, je travaillais très bien, j'étais première. Mais au classement juste avant les vacances de Noël, je passe de première à 3e de la classe. La maîtresse écrit sur le carnet « Maryse, c'est tout simplement reposée sur ses lauriers ». Et là, en plus d'une raclée , mais vraiment une raclée où il m'a pris par une aile il m'a tapée pendant 1h avec ses grosses mains sur le visage, sur les fesses... partout, quoi... Et..... Il m'a privée de Noël, je n'ai pas eu de cadeau de Noël, tous les autres enfants de la famille avait des cadeaux, sauf moi. Je me rappellerai toujours, toujours de ça, toujours et je déteste la période des fêtes. Ensuite, c'est devenu dramatique quand j'ai commencé à me former, à avoir de la poitrine, ça a été très tôt, j'ai eu de la poitrine à partir de 9 ans. Et là, c'est le pied noir qui est ressorti avec tous les travers de la mentalité arabe vis-à-vis de la femme. Une femme arabe qui ne doit pas sortir, qui ne doit pas parler aux garçons, qui doit cacher son corps... top au moment où la mini-jupe fait son apparition ainsi que les pantalons pattes d'éléphant, taille-basse... (fin des années 60)... !!! Imagine un pied-noir... et particulièrement R PT, alors il me met à l'école des sœurs (non mixte où il était interdit en plein hiver... avec des hivers à -20° à l'époque dans la région Lyonnaise…de porter des pantalons...). Il me faisait porter des robes et des jupes aux genoux quand toutes mes copines portaient des jupes à mi-cuisses... C'était humiliant... J'étais suivie, surveillée, sans arrêt et un jour, il m'a vue, j'étais avec des copines, avec une jupe que j'avais retroussée à la taille... Il est descendu de voiture m'a donné une raclée devant tout le monde et m'a jetée dans la voiture... Je ne vais pas raconter toutes les raclées que je prenais sans arrêt, c'était sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt et plus on me tapait et plus je devenais rebelle, turbulente, agressive. Et À 15 ans, on devait venir en N. Moi, je voulais pas du tout venir en N... Avec une copine de classe, je fais l'école buissonnière, pour aller au cinéma. Les nonnes envoient un mot chez mes parents comme quoi j'étais virée de l'école des sœurs. D'abord de peur, je me coupe les veines. Je préférais mourir que d'affronter mon père. Et comme punition… Il m'a fait mettre à poils... À 15 ans (vraiment très très mal sain...) et m'a tapée, tapée, tapée, je n'en voyais plus la fin... Pendant 1 h à coups de ceinture. Coincée dans le coin de ma chambre ensuite, il a fait venir un copain à lui qui était coiffeur et il lui a dit « rase, lui la tête ». J'ai eu la tête rasée à 15 ans parce que j'avais fait l'école buissonnière. Et ça a été toute ma vie comme ça. Les pires humiliations... Un exemple! Une précision de poids: mon père était flic et armé... Quand il m'a emmené à l'école des sœurs pour une explication sur mon absence des cours, il m'a dit en voiture si les sœurs me disent que tu n'étais pas en cours hier, tu vois le pistolet là... je te bute... et je n'étais pas en cours la veille, j'avais récidivé (malgré le crâne rasé) l'école buissonnière pour aller me promener avec des copines le long du lac (le Grand Large dans la région Lyonnaise)... où un collègue à lui m'avait vue et lui avait répété le lendemain... Les sœurs ont compris que j'étais réellement en danger et lui ont dit que j'étais présente…Il m'a tapé pour mon mariage (à 18 ans pour me barrer de chez moi... hélas pour moi la majorité à 18 ans n'est sortie qu'1 an après) car je ne voulais pas qu'on invite sa maîtresse à mon mariage. Il poussait mon mari à me tromper. Tout te raconter serait trop long, tu en as déjà un aperçu... mais voici une autre anecdote... À 33 ans, au cours d'un repas entre famille et amis... dans une histoire au sujet d'un accident mortel dont avait été victime mon chef de service, je m'engueule avec un moniteur d'auto-école qui était à notre table... et mon père me donne tort naturellement... Comme d'habitude et comme je lui tiens tête, il se lève, il me donne une grande baffe à 33 ans... avec l'intention de continuer... mon frère et mon conjoint se lèvent tous les 2 pour l'en empêcher... Et je m'éclate la tête contre un poteau et j'ai eu le tympan percé. Donc autant te dire que j'ai fini par tourner définitivement le dos à mon père, à qui je n'ai reparlé que 3 jours avant sa mort. Mais là je te donne des « exemples » de violences, si tu veux, mais en fait, cela a été raclée sur raclée et humiliation sur humiliation (insultes grossières) du style « on ne pouvait pas m'aimer. On pouvait que me « baiser » que j'étais qu'une pute...".
CAR : " Pas de violence physique non, une fois j’ai eu une série des fessées. Je m’en souviens car je les avaient bien méritées, en plus ça se faisait à l’époque, donner des petites claques ou fessées. Mais j’en ai eu droit qu’une fois".
(2) - La dimension généalogique
Sol : " Il y a y a un truc pourri qui a été transmis de génération en génération et qui s’arrête donc avec moi car moi j’ai pas réussi à enfanter...Ma mère avait cette sensation de rejet, de violence chez ma grand mère . Bref oui, tu as entièrement raison mais du coup je suis moi même surprise par ma capacité à être distante du truc, pas comme une enfant traumatisée non pas du tout comme si plutôt j’avais intégré depuis le départ le truc et que j’avais fait avec ce que je pouvais pour finalement en faire mon affaire avec le temps et la mort des femmes de ma famille (car de l’autre côté on m’appelait la batarde, c’est pour dire comment cette grand mère paternelle était aussi charmante, mais j’en ai jamais rien eu à faire du style la bave du crapaud n’atteint pas l’aile d’la blanche colombe)
AS : " En ce qui concerne la lignée, un de mes frères a fait un travail de psychogenealogie sur le côté paternel. Il m’a parlé de violence effectivement...".
(3) - Au dela de la génélogie, le présent
Sol : "Car au final, cette rage que je t’expliquais sur le fait qu’heureusement que je n’ai pas eu d’enfant est un poison (on va reprendre l’idée de Nessus) qui coule dans les veines des femmes de la famille : et c’est indépendant de l’enfant en plus mais c’est lui qui en fait les frais, c’est une question plutôt de fusion rejet à la mode uranienne (nous avons tous un Uranus dans la famille qui est fort mais mal aspecté) bref, cette rage ça suit la lignée... Ma crise de la quarantaine a été à la fois le révélateur de l’endométriose, de la problématique de l’enfantement, etc… mais aussi l’origine du pardon, de la réconciliation avec la mémoire de ma mère, e ma grand mère, etc… D’où le fait que j’ai tourné la page et que ma seule souffrance restante est mon endométriose, pour le reste, j’ai pardonné, j’ai compris, j’ai intégré et digéré au point d’oublier... Et maintenant que j’ai ma famille avec conjoint et beaux enfants, je dirai qu’il y a quelques violences physiques entre mes beaux fils, peur de violence de la part d’un de mes beaux fils vis à vis de moi ou de mon mari. Pour une problématique de violence voire sexuelle sur un de mes beaux fils, je dirai peut être!
RC : " Pour ma soeur et moi, le passé est toujours présent et ma fille aussi (elle n'a que 18 ans, mais c'est flagant). Elle a un père violent et qui a subit des violences sexuelles étant enfant. On aimerai bien éviter cela à nos enfants".
LP : " ...et oui... je suis une pute parce que j'avais osé divorcer d'un homme qui me tapait, me trompait et ne m'aider pas financièrement pour faire tourner le ménage (il gardait toute sa paye pour lui, ses voitures, son bateau, ses armes... si je voulais m'habiller court, j'étais une pute... j'en passe et des meilleures) Eh oui... Je n'ai pas fait mieux que de trouver un mari qui se conduisait exactement comme mon père avec moi… Donc je suis partie. Et après un 2e échec, j'ai décidé de ne plus refaire ma vie ou bien la vie n'a pas remis sur mon chemin quelqu'un qui aurait pu me faire oublier tout ça... et me redonner confiance...- J'ai gâché ma vie en quittant l'école avec un BEPC ce qui a toujours été un drame dans ma vie (un complexe insoutenable... j'ai même fui un amour extraordinaire qui est toujours dans mon cœur, car je ne me sentais pas du tout à sa hauteur... 2 maîtrises, 3 langues, haut-gradé...)... Mon père était très content... puisque j'ai tout de suite travaillé (j'ai commencé comme dactylo) et je touchais 150 € d'aujourd'hui... il m'en prenait 130 et me laissait 20 € pour moi... Je ne me plains pas... Il a fait travailler mon frère pour lui pendant 10 ans sans le payer et ensuite en le payant à coups de lance-pierre... Mon frère a commencé à vivre quand il lui a acheté son entreprise pour se débarrasser de lui... à 45 ans ! "
(4) - Le réparateur
Sol : " Alors en tant que métier en effet mais en tant que réparateur des autres que l’on croise sur notre chemin c’est pas exclu".
AS : " Oui pour "réparatricen" cela me fait sourire !!!"
RC : " Je serai très attirée par justement l'éducation alternative dans laquelle l'enfant est reconnu pour ce qu'il est "
CAR : " Oui, les gens aiment se confier à moi, me parler de leurs tracas ainsi que de leurs rêves ternis . Par contre je préférais travailler avec des adultes, l’enfance me paraît trop éloigné de mon être actuel. Je suis super à l’aise avec les autres, par contre je suis assez mal à l’aise avec les enfants…… mais ma meilleure amie d’enfance était une fille maltraité par sa mère".
LP : " AH réparatrice oui!!! Celle chez qui on derversait toute sa merde et qui donnait toujours les bons conseils... et qu'on oublie quand tout va bien... mais j'ai tout bloqué depuis 2020... Chacun sa merde et dieu pour tous... et je le dis clairement.... je suis toute recentrée sur moi-même ... mon nombril... et mes petites filles...".
Je vous remercie de votre lecture et de vos témoignages
Célébrités ayant Nessus en maison 4
Bertrand Cantat : https://www.astrotheme.fr/astrologie/Bertrand_Cantat
Brigitte Bardot : https://www.astrotheme.fr/astrologie/Brigitte_Bardot
Edith Piaf : https://www.astrotheme.fr/astrologie/Edith_Piaf
Par Elie Astro
Pour Mémoire :
- https://microastrologie.blogspot.com/2022/02/a-propos-de-7066-nessus-introduction-au.html
- https://microastrologie.blogspot.com/2022/02/nessus-en-maison-1.html
- https://microastrologie.blogspot.com/2022/02/nessus-en-maison-2.html
- https://microastrologie.blogspot.com/2022/02/nessus-en-maison-3.html
1 commentaire:
Ayant subi des violences physiques et psychologiques dans mon enfance (pas de la part des parents, mais de la fratrie) cet article me parle complètement.
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